Chaque année, de nombreux étudiants s’inscrivent en année de PASS pour tenter d’accéder aux fameuses filières MMOPK. Et, chaque année, ils sont également beaucoup à manquer l’objectif sans avoir pu défendre réellement leurs chances. La raison ? Ils commettent quelques-unes des erreurs les plus fréquentes en première année de médecine. Quelles sont-elles ? Et surtout, comment les éviter ?

Tout miser sur la quantité de travail plutôt que sur la qualité des révisions

Au sommet de la liste des erreurs les plus fréquentes des étudiants de PASS, on trouve ce qui s’apparente à une faute stratégique. Beaucoup d’entre eux n’ont pas encore compris les attendus de l’université. Ils se lancent donc tête baissée dans les révisions, sans être efficaces.

• Ils privilégient un apprentissage « par coeur », sans parvenir à une réelle compréhension des notions ;
• Ils relisent passivement les cours au lieu de privilégier une incorporation par discussion ou contradiction ;
• Ils consacrent trop de temps à des détails, sans cibler les notions les plus redondantes des examens.

Cette méthode ne peut se révéler payante au regard du programme même des examens. Prenons le déroulement PASS Besançon, très bien décrit sur le site web de l’excellent organisme Bersot Formation, un acteur qui accompagne les étudiants en médecine depuis plusieurs décennies.

Ce que l’université de Franche-Comté apprécie à travers les épreuves de QCM et les oraux de PASS, c’est le degré de compréhension des connaissances abordées en cours ! Voilà pourquoi les étudiants bisontins partent avec un train d’avance quand ils suivent une prépa PASS ou une année préparatoire P0 avec Bersot Formation.

Ils y bénéficient de cours complémentaires pour affiner leur compréhension. Et ils y rencontrent également des camarades et des intervenants susceptibles de prendre du temps pour leur expliquer les choses.

Sous-estimer l’importance de l’entraînement aux épreuves : l’une des erreurs les plus fréquentes en PASS

D’autre part, les étudiants échouent souvent aux examens pour avoir sous-estimé l’entraînement aux épreuves.

• Très cultivés, ils ne se sont pas approprié pourtant la logique des QCM : ils n’en comprennent ni les pièges, ni les nuances que comportent la plupart des questions ;
• Ne s’étant pas entraîné en conditions réelles, ils manquent de temps ou craquent à cause du stress.

Là encore, accomplir une bonne prépa permet d’éviter ces pièges. Ces formations connaissent les intérêts de l’entraînement pratique. Tout au long de l’année, les évaluations et les exercices succèdent aux examens blancs. Sans parler des banques de QCM disponibles sur les plateformes.

Le jour J, les étudiants sont alors taillés pour performer dans les épreuves qui les attendent.

Des pratiques de révisions qui épuisent les étudiants de PASS

Sans rapport avec les aspects concrets des apprentissages, les étudiants de PASS commettent enfin une troisième erreur très classique. Ils oublient que l’année est longue, et s’épuisent à la tâche. On appelle cela le burn-out étudiant. Il touche de très nombreux candidats aux études de médecine.

Voici comment éviter cette dernière erreur et tenir sur la durée :

• Ne négligez pas l’importance du sommeil : il est conseillé d’observer des nuits de 7h30 au minimum ;
• Prenez régulièrement un jour off pour recharger vos batteries ;
• Adoptez une bonne hygiène de vie, en cumulant activité physique régulière et alimentation de qualité ;
• Ne consacrez pas tous vos temps libres aux écrans, ils vous empêchent de récupérer.

En un mot, ne croyez pas que vous reposer signifie perdre du temps ! Il s’agit d’une fausse croyance qui débouche sur de fréquentes erreurs des étudiants en PASS !